Poème de Jim Willis


C’est vide et triste, ici en prison,
Je rêve du soleil, des champs,
Je les ai vu une fois à travers une fenêtre,
Mais je ne sais pas ce que ça fait d'y être.

Je n’ai jamais eu caresses,
Un ami, un os, un jouet,
Avec plaisir, j’accompagnerai,
une fille ou un garçon humain.

Mais certains hommes ont décidé,
Avec égoïsme et avarice,
Que mon destin serait une cage,
Et pour ma subsistance, je procréerai.

Que représente cette folie?
Mon espèce peut aboyer en vain.
Nous ne nous inquiétons pas de votre commerce,
Et peu connaissent notre mal.

Nous sommes bien cachés de la justice,
Pour notre liberté, certains peuvent pleurer.
Dieu, accorde-moi, je t’en supplie, juste une faveur,
Laisse-moi jouer une fois avant que je ne meure.




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